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Le châtaignier

Le châtaignier, ou Castanea sativa, est originaire de la méditerranée, on le retrouve aujourd’hui partout en France, qui est le premier producteur mondial.

Son fruit, la châtaigne, est comestible, et souvent confondu avec le marron, qui provient du marronnier d’Inde (ou marronnier commun), et n’est pour le coup pas comestible du tout : très amer, il provoque des problèmes de digestion.

(En fait, le terme marron pour désigner la châtaigne n’est pas abusif dans la cas où il est utilisé pour nommer les châtaignes qui viennent de châtaigniers qui par sélection font des fruits beaucoup plus gros, et où l’on retrouve donc un fruit par bogue)

Sur les photos ci-dessous, on voit bien les différences entre les deux : le marron est plus gros, il y en a un par bogue (enveloppe piquante de la châtaigne et du marron), alors que la châtaigne est plus petite, et il y en a souvent trois dans la bogue.

De plus, la cosse du châtaignier est recouverte d’épines beaucoup plus nombreuses et piquantes que celle du marronnier.

La saison des récoltes débute en octobre. Les hommes en ont longtemps consommé, surtout en période de disette.

La châtaigne est riche en vitamines, en amidon, mais également en antioxydant et anti inflammatoire. 

On peut également manger les graines du châtaignier en salade.

On distingue le châtaignier et le marronnier également par leurs feuilles : celles du marronnier sont composées de plusieurs folioles, alors que celles du châtaignier sont simples.

De plus, on retrouve le châtaignier principalement dans les bois et les forêts, contrairement au marronnier, qui se trouve principalement en ville, surtout dans les parcs.

Le châtaignier peut mesurer jusqu’à 25 à 35 m de haut, son diamètre peut atteindre 4 m, et il peut dépasser le millénaire.

Il est riche en tanin – plus que le chêne-, ce qui le rend très durable : il résiste ainsi à la pourriture, aux insectes, aux champignons… Il a été utilisé avec le chêne depuis des siècles pour l’intérieur comme pour l’extérieur : charpente des cathédrales, des châteaux, granges, toits des maisons, ponts…

Sa couleur claire varie du blond pâle au brun clair, il a souvent une teinte chaude légèrement rougeâtre.

Le chêne

Le roi des forêts française, dont il couvre 40 % tout de même, est un arbre majestueux (il peut atteindre une hauteur de 20 à 45 mètres) et d’une longévité exceptionnelle (des spécimens partout dans le monde dépassent le millénaire). Son tronc peut s’étendre jusqu’a 2m. Il existe plus de 600 variétés dans le monde, dont 27 en Europe.

Il produit le gland, qui a un goût proche de la châtaigne mais attention, il est amer et même toxique sans préparation : il faut absolument les faire sécher au four plusieurs heures, puis les laver dans l’eau bouillante plusieurs fois jusqu’à ce que l’eau soit clair.

Les glands faisaient parti du régime alimentaire des hommes au paléolithique jusqu’au début du néolithique, et servaient encore au Moyen Age à nourrir les humains en cas de disette.

Il sert toujours bien entendu de nourriture à de nombreux animaux (sangliers, chevreuils, écureuils…).

Le chêne a également des propriétés pharmaceutiques : son écorce (riche en tanin) peut soigner des brûlures ou des piqures. Il a aussi des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.

Il est utilisé pour tanner les peaux de bête, afin de la transformer en cuir et de les rendre imputrescible.

Le chêne apporte aussi au vin son goût subtil durant la période de vieillissement en tonneaux : les tonneliers vont chauffer plus ou moins le bois durant la fabrication, ce qui va apporter des arômes de café, vanille, fumé, caramel… en fonction des différentes chauffes

Le bois de chêne est réputé pour sa résistance et sa durabilité exceptionnelles, utilisé depuis l’Antiquité, il a ensuite servi à réaliser les charpentes des cathédrales et châteaux. Aujourd’hui, il reste une valeur sure et un incontournable.

Sa couleur chaude et profonde, allant du miel doré au brun riche, révèle un grain prononcé et texturé.

Une légende urbaine raconte que si vous posez votre oreille contre le tronc d’un chêne en pleine nuit, vous pourrez entendre les murmures des fées qui y résident…

Quelle différence entre un menuisier et un ébéniste ?

Le terme « menuisier » provient du latin « minutiare » (rendre menu), il est apparu au XIV ème siècle, en 1382 plus précisément, par un arrêté royal, afin de les distinguer des charpentiers.

Jusqu’alors on parlait de “charpentiers de la grande cognée” et de “charpentiers de la petite cognée” pour distinguer ceux qui travaillaient les grandes et les petites pièces en bois.

L’origine du mot « ébéniste » est plus récente, elle date du XVII ème siècle, lorsque les premiers navigateurs ont ramenés des bois exotiques de leurs expédition.

Ces bois étant très rares et très cher, on ne pouvait pas les utiliser pour fabriquer des meubles entiers, et une nouvelle activité s’est ainsi distincte au sein même de la menuiserie : le placage. Ce savoir-faire consistait (et consiste toujours) à orner les meubles de feuilles de bois noble, afin de jouer avec les différentes couleurs.

L’ébène était particulièrement prisée pour cette nouvelle technique, de par sa couleur noire et sa densité exceptionnelle (c’est le seul bois plus lourd que l’eau !). Il a ainsi donné son nom à l’ébéniste : celui qui travaille l’ébène.

Aujourd’hui la distinction entre menuisiers et ébénistes est plus complexe.

Le menuisier va travailler principalement les bois de construction comme les fenêtres, les portes, les escaliers. Il va également réaliser des meubles et de l’agencement sur mesure dans certains cas.

L’ébéniste va réaliser des meubles et agencements sur mesure haut de gamme. Il a étudié l’histoire, le style et les arts dans le mobilier ainsi que les différentes techniques propres à l’ébénisterie comme le plaquage, la dorure, le laquage…. Il aura souvent la particularité d’utiliser plusieurs matériaux (comme dans mon propre cas, le verre et l’acier). Il y a plusieurs catégories au sein même des ébénistes : le restaurateur, le sculpteur, l’escaliéteur…

Mais il existe également bien sûr des menuisiers qui réalisent des pièces complexes et la frontière est parfois très fine entre ces deux métiers.

Les essences de bois locales à Toulouse

Nous avons fait le choix de travailler avec des bois locaux pour une raison d’empreinte écologique évidente, mais également car ils sont habitués aux températures et à l’hygrométrie toulousaine, il ne se déformera pas une fois chez vous.

Voici ci-dessous les bois avec lesquels nous travaillons le plus souvent.

Le chêne est un des bois les plus prestigieux. De croissance rapide, il représente 40 % de nos forêts de feuillus françaises.

Le châtaignier est extrêmement résistant, et très apprécié pour sa couleur chaude.

Le frêne a une couleur très claire et nacrée. Il est également d’une grande durabilité.

Le hêtre : sa couleur clair tirant sur le rosé, et sa robustesse (bien qu’il ne puisse être utilisé en extérieur sans traitement) en font un des bois les plus utilisé. Il est  le deuxième arbre feuillu le plus répandu en Europe, juste après le chêne.

Le bouleau et son écorce blanche est facilement identifiable dans la nature, c’est un des bois les plus clairs.

Le peuplier est à la fois léger et résistant. Très clair également, son fil légèrement ondulé est plutôt droit.

Le tilleul est de couleur blanc crème, légèrement rosé selon la lumière. Il est tendre et sensible aux chocs.

Le noyer est un bois noble par excellence, de couleur très foncée, il est prisé en ébénisterie et peut être associé en contraste avec des bois plus clairs. Ses veines très contrastées sont sublimes.

Nous espérons que ce petit aperçu vous aura été utile, n’hésitez pas à nous contacter si vous désirez des conseils personnalisés !

Comment choisir votre escalier ?

Avant toute chose, j’aimerais préciser qu’il faut vraiment voir l’escalier comme une pièce majestueuse qui prendra une place importante dans votre intérieur, et le mettra en valeur. C’est un investissement sur la durée qui peut même créer le coup de coeur en cas de revente !

Il existe différents types d’escaliers, et c’est parfois difficile de s’y retrouver et de faire des choix. Cet article à pour but de vous aider à y voir plus clair !

Les différents types d’escalier bois et acier

Tout d’abord vous avez le choix entre un escalier droit, quart-tournant ou double quart tournant :

escalier sur mesure bois et acier limon central

L’escalier droit est l’escalier le plus simple et le plus épuré il peut permettre un gain de place, offre un design moderne.

Escalier sur mesure limon central en frêne massif et acier

L’escalier quart tournant permet un virage à 90°, ce qui peut faire gagner de la place en fonction de la configuration de votre maison. Il offre également un design très élégant.

Escalier limon central bois et acier, garde corps en cordes.

L’escalier double quart tournant demi tournant permet quant à lui un virage à 180°, plus sécure qu’un escalier en colimaçon, je le trouve également plus moderne.

Le choix du limon

Une fois que vous vous êtes décidé sur la forme générale de votre escalier, vous avez le choix entre un limon (c’est la structure qui va soutenir les marches de l’escalier) central et un limon latéral :

escalier sur mesure bois et acier Ramonville

Limon central : une seule pièce au centre de l’escalier pour supporter les marches.

garde corps bâtons rompus

Double limon : deux pièces pour soutenir les marches de chaque côté de l’escalier.

Ici, c’est un limon anglais (ou  à crémaillère), car il suit la forme des marches.

Escalier réalisé sur mesure pour des clients à Toulouse. Il est en acier et bois et les claustra sont peints en blanc pour plus de luminosité.

Ici, c’est un limon français (ou à mortaise), c’est à dire qu’il englobe les marches.

Le garde corps, discret ou mis en avant ?

Vous pouvez maintenant envisager le garde-corps :

Escalier avec garde corps en corde noir

Le garde corps en corde est très actuel. Très léger, il permet d’avoir une vue dégagée sur l’escalier, et vous pouvez le personnaliser en envisageant tous types de couleurs.

garde corps bâtons rompus

Le garde corps « bâtons rompus » en acier peut également être envisagé, vous pouvez choisir des bâtons plus ou moins espacés.

Le garde corps façon claustra est une autre possibilité, il permet de cloisonner l’escalier tout en laissant passer la lumière. Là encore, il est entièrement personnalisable, car tous types de claustra peut être envisagé. Vous pouvez choisir de laisser le bois brut ou bien de le peindre.

Avec ou sans contremarche ?

Une fois de plus, c’est une question de goût, l’escalier sans contremarche a toutefois l’avantage de laisser passer la lumière, ce qui peut être un plus. Cela lui donne également un aspect plus léger, aérien.

Et enfin… le type de bois !

Enfin, le choix du bois est également un critère important, nous utilisons uniquement des bois massif sans poinçonnement, c’est à dire qu’ils ne marqueront pas, nous les avons tous choisi en fonction de leur résistance : ils dureront dans le temps. Nous travaillons principalement avec des bois clairs, mais tout est envisageable.

Voici les types de bois que nous vous proposons principalement :

image de bois châtaignier

Le châtaignier est idéal pour un escalier car il offre une très grande durabilité. Utilisé aussi bien en intérieur qu’en extérieur, c’est un bois noble tirant vers le jaune, il réchauffe l’atmosphère d’une pièce.

photo bois chêne

Le chêne est l’arbre le plus répandu dans nos forêts françaises (à peu près 40 % quand même !…) Sa résistance n’est plus à prouver, il est utilisé depuis des millénaires pour la fabrication de mobilier, charpente, tonnellerie, parquets…

image de bois frêne

Le frêne est également très résistant, il est notamment utilisé pour fabriquer les bâtons de hockey, ça donne une idée ! Sa couleur blanche nacrée et ses cernes de croissance très visibles en font un de mes bois préférés.

J’espère que cet article vous aura été utile, si vous souhaitez des conseils personnalisés, n’hésitez pas à me contacter !

Le frêne

Frêne Commun, ou Fraxinus Excelsior de son nom latin. De la famille des frênes Fraxinus, dont il existe plus de 45 variétés dans le monde.

Facilement reconnaissable grâce à ses feuilles composeés de plusieurs folioles, son écorce grise et ses bourgeons noirs l’hiver.

Feuilles de frêne

S’il consacre ses premières années à étendre ses racines, il pousse ensuite de 10m en 20 ans et peut mesurer jusqu’à 40 m de hauteur, et vivre 250 ans.

Ses feuilles ont longtemps servies de fourrage pendant l’hiver, et les ruminants et cervidés apprécient toujours de grignoter ses jeunes plants.

Son écorce et ses feuilles ont des propriétés anti inflammatoires, diurétique et anti oxydantes, il est même inscrit à la pharmacopée française. Très efficace en infusion, il suffit de cueillir et de faire sécher ses feuilles, puis d’infuser 20g dans 1 litre d’eau à boire tout au long de la journée durant 3 semaines. On conseille jusqu’à 3 cures par an.

Frêne commun

Une boisson pétillante et légèrement alcoolisée au nom de “frênette” a vu le jour il y a des années, elle est obtenue sans sucre ajouté grâce au miellat (liquide épais et visqueux que les pucerons rejettent après succion des feuilles), et l’on peut toujours en trouver quelques bouteilles, notamment grâce à ce producteur aveyronnais !

Sa robustesse est si grande qu’il sert à fabriquer les bâtons de hockey ou même des skis ! Très utilisé aussi pour les manches d’outil, on retrouve des traces de son utilisation depuis la préhistoire… Il est également flexible, ce qui en fait un matériau de choix pour la confection d’instruments de musique, d’arcs, de cercles à fromage…

Bois frêne

Sa couleur blanche nacrée et ses cernes de croissance très marquées en font personnellement un de mes bois préférés, et je l’utilise beaucoup, comme par exemple pour cette étagère arbre, ou encore pour ce bureau, ou cet escalier.

Enfin et le plus important selon moi : il est local et présent en grande quantité dans les forêts d’Europe.

UPCYCLING

À L’ORIGINE

Recycler, c’est bien, mais upcycler, c’est encore mieux ! Les produits recyclés ont au mieux une qualité égale au produit d’origine, mais la plupart du temps, elle est amoindrie. De plus, lorsqu’on transforme la matière chimiquement, on dépense de l’énergie, de l’eau… et on perd ses qualités initiales.

Si le terme « upcycling » a été pour la première fois utilisé en Allemagne, en 1994 par Reiner Pilz, en opposition au « downcycling » qui « détruit tout », cette pratique a d’abord été initiée dans les pays en développement, où tout est réutilisé plusieurs fois avant d’être jeté, les matières premières étant souvent difficile à se procurer.

« Upcycler », « surcycler » ou encore « transcycler », consiste à utiliser des matériaux ou des produits inutilisés, devenus des déchets, et les transformer en objets de qualité, ou d’utilité supérieure, avec souvent, une dimension esthétique, voir même une démarche artistique.

Économie circulaire

Ainsi, ce concept fait partie intégrante de l’économie circulaire, et s’il y a un intérêt écologique (et économique) évident, il y a aussi une volonté de revalorisation, c’est toute une éco-conception du design.

Personnellement, étant inscrit dans une démarche responsable, j’essaye de réduire au maximum mes déchets, je n’aime pas jeter, j’ai toujours pratiqué le upcycling sans même en connaître le nom !

Par exemple, en changeant le moteur de ma 2cv, je me suis rendu compte de l’esthétisme et du design de cette pièce, et j’ai décidé de lui rendre hommage en l’utilisant pour en faire le socle de cette table basse :

ou lorsque j’ai utilisé ces chutes de bois pour fabriquer cette bibliocloison :

Ou encore, chez ce client qui désirait des étagères, à qui j ‘ai proposé d’utiliser les lames inutilisées de son parquet , afin de rester dans les mêmes tons…

De plus, au verso, les rainures ajoutent une qualité graphique 😉

En fait, tout le monde a déjà réalisé du upcycling sans même le savoir !

FAB14

Le 14 juillet 2018, au Centre de Congrès Pierre BAUDIS de toulouse, a eu lieu la FAB14- Festival. Ce festival annuel réunissant tous les fablabs mondiaux a pour but de partager des projets, d’échanger des idées novatrices, avec des machines innovantes dans le but d’améliorer nos façons de travailler pour faciliter notre quotidien, nos modes de vie.

J’ai participé à cet événement avec le concours du Fabriquet (fablab Ramonvillois dans le 31). Après avoir travaillé sur une planche d’essais puis la light box présentée dans mes réalisations, j’ai pu réaliser la tête de lit « Roy » (d’après l’œuvre de Roy Lichtenstein).
La mise à disposition de machines innovantes très onéreuses a permis de vous proposer cette réalisation.

À la fin de la semaine d’exposition, nous avons clôturé par un gala à l’Hôtel de Région d’ Occitanie où la vice-présidente chargée du développement économique, de la recherche, de l’innovation et de l’enseignement supérieur, Madame Nadia PELLEFIGUE et le vice-président de Toulouse Métropôle chargé du Numérique, M. Bertrand Serp, m’ont convié à exposer la tête de lit « Roy » dans la salle de réception.

Le festival s’est clôturé par un week end dans les jardins de Compans Caffarelli pour accueillir le grand public venu nombreux et en famille. Un grand merci à toutes les personnes qui m’ont permis de montrer mon travail et de faire partie de cet évènement.

Dépôt vente chez BMW Pelras

LET’S go !

La société Jo Artisan Designer vient de voir le jour dans le but de vous proposer des meubles contemporains pour habiller votre intérieur.

Allier le pratique et l’esthétique, avec toujours le souci du détail.